Nocturne VTT de Saint-Sauveur (B)

Tout le monde sait que j’adore les nocturnes VTT, et comme au mois d’août, il y en a une chaque vendredi soir en Belgique, je n’allais pas manquer l’occasion de tester celle de St Sauveur que je ne connaissais pas. J’avais fait celle de Willaupuis chez les Latino Road qui se déroule le même soir, je décidais donc cette année de faire la voisine du côté de Frasnes-lez-Antoing au-dessus de Tournai. Je connaissais un peu le coin en ayant fait une autre locale à Montroeul-au-Bois de jour qui m’avait laissé de bons souvenirs. J’ai essayé de rameuter le VCF pour la tester avec moi, mais soit que certains étaient très occupés soit que les autres étaient en vacances. Heureusement que Thierry (de la Team Hasnon) mon binôme de sortie en noctambule ait répondu présent. Et hier, valait mieux rouler avec quelqu’un que tout seul car le parcours fut le plus difficile qu’on ait rencontré !

Thierry, mon fidèle compagnon de route

Arrivés vers 20h30 au centre du village où se déroulait la fête locale, peu de monde est présent (il y aura plus de participants lors de la diurne de dimanche). Ceux qui connaissent le coin savent que le tracé ne sera pas facile et qu’il vaut mieux démarrer assez tôt pour ne pas finir trop tard  et pour profiter au maximum du paysage vallonné. Avec la canicule, on ne pouvait pas démarrer avant 21h00 et on aime bien aussi faire les nocturnes de nuit (logique ?). On s’inscrit donc, on agrippe la plaque de cadre offerte et on démarre. Dès le départ, ce n’est pas comme d’habitude, puisqu’on se retrouve dans la cour d’une entreprise de BTP !

un départ très original…

Après ce petit intermède, on se retrouve vite dans le sujet et les premiers singles agricoles s’enchaînent. On frôle les barbelés, on traverse les champs de blé moissonnés et bien secs et on admire rapidement le panorama vallonné qui s’offre à nos yeux et qu’on ne quittera pas de la soirée.

Qui dit collines,  dit petites grimpettes et descentes qui s’ensuivent… et on n’a pas été déçus ! Il n’y avait que cela… mais personnellement j’avais souvent l’impression qu’il y avait plus de montées que de descentes ! Très peu de bitumes (ou entre deux spots pour récupérer un peu), et beaucoup de passages sympas, mais souvent bien techniques avec des singles bien étroits, bien raides ou bien casse-pattes. Assez rapidement, nous transpirons assez abondamment comme si on roulait de jour ! Ceux qui vont refaire la rando le dimanche matin vont l’avoir dur avec la canicule qui s’annonce encore !!!

et ça regrimpe encore !

Bref, adorant le technique et la difficulté, on sera bien servi. Cerise sur le gâteau, le fléchage est quasi parfait. De nombreux chevrons jaunes à la bombe et des grosses flèches sur fond jaune fluo (pas réfléchissantes) seront bien présentes et toujours bien visibles (ils n’ont vraiment pas lésiné sur la quantité, nous mettant ainsi toujours en sécurité et en confiance). Le seul reproche à faire, c’est que certains chevrons d’avertissement de changement de direction à la bombe étaient parfois disposés à la perpendiculaire, au lieu d’être en biais pour prévenir qu’on allait bientôt tourner (la flèche à 90° étant la dernière qui indique la direction à suivre en dernier). Personnellement, je ne me suis jamais trompé (j’ai cherché un peu à un carrefour dans un bois, mais j’ai rapidement trouvé mon chemin). Thierry, au seul moment où je suis passé devant un peu loin de lui a trouvé le moyen de raté une flèche dans une forêt bien sombre… assez flippante. Je l’ai perdu pendant 10 minutes mais j’ai finalement réussi à le retrouver…. oufff !!!

de nombreuses flèches toujours bien visibles

ça grimpe ça dévale

En plus du dénivelé (le plus élevé sur une aussi courte distance), on a droit à de nombreux bois, qui eux-aussi sont techniques avec de nombreux passages pentus, agrémentés de multiples racines bien chiantes. On ne s’est donc pas ennuyés… sauf quand mon binôme se trompe… 🙂

avec le hululement des chouettes (ou hiboux ?), une ambiance assez spéciale nous entourait…

Au bout de 18km bien éprouvants, on arrive (enfin) au seul (hélas) ravitaillement du grand parcours. Quelques biscuits, des bananes, des oranges et autres sucreries sont présents pour accompagner notre menthe à l’eau (assez fraiche, ,ouf) et nous faire reprendre des forces pour la seconde partie qui sera elle-aussi du même acabit !!!

single à travers champs

On en a bien chié jusque là, et ce n’est pas fini ! Encore du D+, du technique, des bois, des champs. On ne s’ennuiera jamais. Même sur la fin, ils trouvent le moyen de nous faire quitter la route et nous faire descendre dans les champs de blé, puis un « mur » m’obligera à mettre pieds à terre pendant une 50aine de mètres ! Après avoir cherché la sortie d’un immense champ, on retrouve enfin la place du village de départ.

On se boit une petite Monnette pour se remettre de nos émotions, puis on tient à féliciter le Président pour ce formidable parcours de malades et du boulot de fléchage effectué. On nous apprend que seulement une centaine de VTT étaient présents ce soir… vraiment dommage car St-Sauveur est sûrement la randonnée nocturne la plus difficile (il fallait vraiment être costaud pour oser affronter la 35km !) mais aussi la meilleure que l’on ait faite !

Encore mille bravos aux bénévoles pour nous avoir offert cet excellent moment. Il manquait simplement un photographe au départ pour immortaliser la soirée… mais ce sera le seul petit reproche que l’on pourra faire… l’essentiel était dans le tracé. 😉

Jean-Louis (merci à Titi pour m’avoir encore une fois accompagné)

Trace GPS du 35km

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