Pendant que 8 cyclos étaient partis à Renault Douai, 3 VTT rescapés de la nocturne de Rongy sont partis découvrir la randonnée d’Estrée-Cauchy.
Le président entouré des cyclos au départ de Faumont
Les 100% Déraillés avaient été obligés d’annuler leur rando en 2016, mais 2017 signait leur grand retour. N’ayant pas d’autres randos sympas dans le coin (mis à part la très plate de Bois-Grenier que seul Denis finira par rejoindre), j’ai réussi à convaincre Arnaud et Sébastien de venir me rejoindre du côté de l’antenne de Bouvigny-Boyeffles. On avait déjà bien aimé le magnifique et exigeant tracé de Camblain l’Abbé qui se trouve juste à côté, on ne pouvait pas être déçu par Estrée-Cauchy. Autant vous le dire tout de suite, ce fut l’une de mes randonnées préférées de l’année !!! Rien moins que ça !!!!!
quelques 600 participants seront présents ce matin
En effet, ce matin, les dieux des vététistes s’étaient réunis dans ce petit village de l’Artois : pour commencer une météo estivale ensoleillée mais pas trop chaude, un accueil très sympathique dans la cour de l’école du bourg, un tracé correctement fléché, deux formidables terrains de jeux : la base d’Ohlain et la colline de Notre Dame de Lorette, deux ravitos simples mais corrects.
Après avoir rejoint Thierry de la Team d’Hasnon, installé la nouvelle banderole pour notre prochaine nocturne VTT, payé les inscriptions, repéré les différents parcours proposés, bu un ptit café, monté tout le matériel technique (GPS et caméra), fait la bises à quelques Renards et Bécanes Sauvages rencontrés sur place, il était temps de partir. Hélas, Sébastien s’étant levé un peu tard, il ne sera pas là pour débuter mais me rejoindra quand même au second ravito (une remontée digne des plus grands !!!!).
Thierry et Arnaud sur les premiers chemins agricoles
Après quelques chemins au beau milieu des champs, un léger faux-plat, nous arrivons relativement assez rapidement sur le premier passage technique : le bois de la base d’Ohlain. J’avoue que je ne connaissais guère ce lieu mythique du VTT… et j’avais bien tort ! En effet, après une légère montée dans les lieux, nous avons la joie de dévaler à tout allure une première et longue descente. Le single est bien sec, la voie dégagée, les virages pas trop serrés et c’est donc à fond les manettes que je dévale cette pente. Malgré tout, il fallait avoir de bons freins ce matin, car ce genre de méga descente très fun allait se répéter plusieurs fois dans la matinée… pour mon plus grand bonheur !
première longue descente au abords du bois d’Ohlain
Hélas, qui dit « descente », dit aussi « montée »… Et les belles petites grimpettes allaient bien évidemment se succéder à un bon rythme. Je n’ai pas de ceinture cardio, mais j’avoue que j’ai souffert à plusieurs reprises face à ces multiples murs. Mais suis quand même bien content de moi, je n’ai quasi jamais mis le pied à terre ce matin… un exploit car ce fut pas le cas pour nombre de mes collègues !
parfois, les montées sont assez douces…
La base fut à mon avis assez bien exploitée. On l’a montée et descendue plusieurs fois. Tout était nickel. Le fléchage à la bombe orange était relativement visible (même si il fallait parfois bien regarder pour distinguer le bon sens de la flèche quelquefois un peu effacée par les vélos). Mis à part une fois où on s’est retrouvé au bords d’un étang de pêche (on avait loupé une flèche à droite au bas d’une belle descente), tout était nickel.
mais où sont passées les flèches ???
Après être sorti de la base, il était maintenant temps de rejoindre Bouvigny-Boyeffles. Même si nous avions quitté un formidable terrain de jeu, la joie était encore présente dans nos coeurs. En effet, le très beau paysage qui s’offrait à nous avait de quoi nous réjouir après quelques moments bien éprouvants…
un paysage qui fait parfois penser aux vacances…
Vers l’antenne, il était maintenant temps de rejoindre le premier ravito situé juste avant la boucle du grand parcours. Là, les victuailles habituelles nous attendaient, un atelier mobile de réparation au cas où, ainsi qu’un photographe (aussi bavard que moi…). Ce fut là aussi que Thierry et Arnaud me rejoignirent (je les avais lâchés dès les premières grosses grimpettes…).
on peut enfin reprendre des forces pour affronter la seconde grosse partie…
Après quelques nouveaux singles bien ludiques, il fallait reprendre quelques forces pour rejoindre la colline de Notre Dame de Lorette. C’est là que les 2 tracés se séparent : le moyen rejoignant la salle, l’autre se dirigeant vers l’autre morceau de choix de la matinée.
Au bout de quelques nouvelles montées et d’un bel effort accompli, nous atteignons enfin le célèbre monument dédié aux morts de la Grande Guerre.
Arrivée à la nécropole sous un beau ciel bleu qui nous quittera jamais
Après ce bel effort, nous avons droit à l’une des plus rapides descentes bitumées de la matinée. C’est là que nous croisons des cyclos qui hélas pour eux sont obligés de la prendre en contre-sens ! Ensuite, nous retrouvons un sympathique petit ruisseau que nous suivons pendant plusieurs centaines de mètres, histoire de nous ressourcer avant….
le long de la St Nazaire, un petit ruisseau au milieu d’un paysage bucolique
On pensait après cela en avoir fini… mais c’était sans compter le dernier « mur » d’Ablain-St-Nazaire !!!! J’y avais déjà gouté lors de la rando des Jacques de Camblain, j’espérais monter par le second chemin un peu moins raide… mais ce ne fut pas le cas. Au bout de 40km d’efforts continus, cet ultime obstacle nous donna bien du fil à retordre, mais avec d’autres collègues, nous n’avons pas cédé et sans mettre pied à terre nous arriverons au sommet !
retour par le bois de Camblain l’Abbé
Le retour vers la salle se fit sans heurt. Nous passons par le charmant bois de Camblain, qui sera la dernière (petite) partie technique. A la sortie, je retrouve Sébastien (qui m’avait lâché après le second ravito) qui s’était trompé de direction ! Nous finissons ensemble cette formidable matinée. Même si mon GPS s’est bloqué à 4km de la fin, tout fut parfait.
Sur place, nous rejoignons quelques Renards et autres amis du dimanche. Pas de bière brune ce matin, mais un coca et un bon hot-dog. Quelques tonnelles et un peu d’ombre sont là pour profiter tranquillement de sa collation. A l’heure tardive de mon départ, le bike-wash pour enlever la poussière sera facilement accessible.
Pour résumer : ce matin, j’ai effectué l’une de mes randos préférées : les méga descentes fun de la base d’Ohlain + les paysages des collines de l’Artois + les grimpettes autour de ND de Lorette. Tout cela sur un seul et même tracé. Que du bonheur donc ! A refaire impérativement !!!!
Jean-Louis
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