Ce dimanche matin, pendant que les cyclos étaient à Courchelettes (Fred, Laurent, Olivier, Roger et Greg pour une centaine de km au compteur, que certains rééditeront le lendemain à Anstaing avec la pluie et le vent en prime), les VTT s’étaient partagés en deux : d’un côté, Carol et Christophe étaient partis dans les monts d’Artois à Dainville tandis que Vincent, Denis, Valentin, Philippe, Arnaud, Olivier et Thierry étaient en Belgique à Péruwelz.

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Ce dimanche 7 mai, c’est en tenue printanière que Christophe et moi sommes dirigés vers Dainville pour un 55 km qui promettait de belles grimpettes. A l’arrivée sur le parking, une petite pluie fine commença à tomber, ce qui nous obligea à se couvrir plus chaudement. Café et biscuits nous attendaient à la salle, ainsi que le beau-frère de Gilles C aux inscriptions. Et nous voilà partis à l’assaut des monts de l’Artois, par des sentiers rocheux et bien escarpés. Une mémorable grimpette (il va d’ailleurs falloir que je me renseigne sur le pourcentage de cette pente ) nous a fait atteindre le sommet du mont Saint Eloi, où nous attendait le 1er ravito, face au site, ravitaillement d’ailleurs copieux et varié.

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Ce matin, 7 VTT (Valentin, Arnaud, Philippe,  Vincent, Thierry, Olivier et Denis) se sont donnés rendez-vous de l’autre côté de la frontière, chez nos voisins belges, à la Péruwelzienne (que nous avions adoré l’année dernière).

Tandis que Thierry se dirigeait sur le 30km et Olivier (qui s’était blessé au même endroit en 2016) sur le 40, le reste de la bande se dirigeaient vers la plus grande distance : 60km avec 560 de D+.

Le tracé nous emmena vers Quesnoy, Vieux-Condé, Condé-Sur-L’escaut puis Lorette. Des chemins plutôt roulant avec plusieurs terrils pour nous couper dans notre élan… La pluie, étant​ tombée la veille, a rendu les chemins boueux et principalement sur les terrils, ce qui rendait les montées difficiles.

Concernant le fléchage, les flèches blanches au sol savaient nous diriger correctement. Les changements de direction étaient tout aussi bien indiqués avec un pré-fléchage très prévoyant. Par contre, très peu de flèches aériennes (sûrement pour faciliter le travail des déflécheurs…).

Les ravitos, quant à eux, étaient bien placés et très bien garnis : orange, banane, fruits secs, gaufres, petits gâteaux, chocolat et sirop de menthe ou de grenadine…

Suite au premier ravito, Denis eut du mal à repartir, alors il décida de dériver sur le 40km. Vincent, Philippe, Valentin et Arnaud, quant à eux continuèrent sur le grand parcours. Enchaînant km sur km, très vite, ces braves atterrirent au second et dernier ravito. Aïe… Arrivé ici, Valentin a son pédalier qui commence à se dévisser mais, rien de grave, un coup de serrage et c’est reparti ;). Dû à ce problème mécanique, Valentin se voit obligé de réduire sa distance et donc de terminer sur le 50km. Vincent et Arnaud le suivirent tandis que Philippe, même si par malheur sa selle se cassa à moitié, continua de rouler tel un fou afin d’en finir avec cette randonnée.

La bière et le hot-dog nous attendaient impatiemment à la salle.

En résumé, une randonnée bien organisée avec un bon fléchage, des ravitos très copieux compensant bien le retour à la salle où rien n’est proposé (gratuitement contrairement à la France où la boisson et le sandwich sont compris dans l’inscription) et 5 karchers qui attendaient les VTT bien salis. Concernant les parcours, ils étaient comme d’habitude très techniques avec de belles et éprouvantes grimpettes sur le terril de Raismes, des singles nombreux et glissants (avec la pluie de la veille), surtout dans la seconde partie. Les descentes étaient elles-aussi très techniques. Tout cela au milieu d’un très beau cadre naturel et de flamands roulant à fond. Une rando donc éprouvante mais très complète et très technique qui plaira à tout vététiste exigeant.

Dommage que le soleil n’ait pas pu être au rendez-vous durant la matinée…

Merci au Véloclub de Péruwelz pour cette excellente matinée !

Valentin